Les ressources de notre église
Pourquoi donner de l’argent à l’Eglise ?
Parce que tout catholique, par son baptême, a le devoir moral et spirituel de faire vivre l’Eglise dont il est un membre vivant. Ce devoir est inscrit dans le canon 222 du code de droit canonique de l’Eglise catholique.
« Les fidèles sont tenus par l’obligation de subvenir aux besoins de l’Eglise afin qu’elle dispose de ce qui est nécessaire au culte divin, aux œuvres d’apostolat et de charité et à l’honnête subsistance de ses ministres ».
Le baptisé reste évidemment libre de son don, de ses choix de dons et des raisons de ses choix.
Rappelons que récolter de l’argent, pour l’Eglise, n’a de sens que par rapport à une mission pastorale. Sans mission, l’Eglise n’a pas besoin d’argent. Pour la mission en revanche, elle a besoin de :
- personnes rémunérées (prêtres, religieux et laïcs),
- bâtiments (salles paroissiales, églises, logements pastoraux…),
- moyens modernes de communication.
L’Eglise est sacrement de la présence du Christ au cœur du monde. Elle est invitée à témoigner à temps et à contretemps de la miséricorde de Dieu. Mais pour vivre cela en vérité elle doit disposer de moyens. Pour que la foi soit vécue et transmises, chacun doit prendre sa part.
Comment donner à sa paroisse et à l’Eglise ?
Il existe divers moyens de contribuer (quête, denier de l’Eglise, offrandes tarifées, dons, legs…). Ces versements en vue du bien commun de l’Eglise ont des destinataires immédiats : la paroisse et le diocèse. La gestion de l’argent des fidèles se fait par l’association diocésaine (Association diocésaine de Montpellier) qui chapeaute chaque paroisse.
La quête du dimanche est une des façons d’aider directement votre église à assurer les frais de la paroisse (chauffage, entretien, activités…).
Certains dimanches, la quête est toutefois réservée à un emploi spécial. Partage avec d’autres Églises, œuvres caritatives… On parle de quêtes impérées.
Vous pouvez également faire des dons en liquide ou en chèque (à l’ordre de Paroisse des disciples d’Emmaüs).
Les différents dons possibles
Le don eucharistique : la quête
Le sens propre de la quête des dimanches et jours de fête est directement lié au moment où elle se déroule. La quête n’a pas lieu à l’entrée (ce n’est pas un droit d’entrée), ni à la sortie (ce n’est pas une participation aux frais !) mais au cœur de la messe, au moment de l’Eucharistie. C’est un acte liturgique où chacun participe en donnant avec charité ce qu’il peut. Il se déroule au moment de la préparation des dons du pain et du vin en vue de l’offertoire.
Par notre offrande lors de la quête, nous nous associons à l’action du Christ qui s’offre à son Père dans la dernière Cène.
La quête est bien entendu destinée à soutenir la vie paroissiale : les frais fixes (électricité, chauffage…), les projets paroissiaux, le salaire de la secrétaire quand il y en a une, etc.
Le don mémoriel : l’offrande de messe
La tradition catholique permet aux fidèles de porter au cœur de la messe leurs prières pour ceux qu’ils aiment et ont aimé par un geste : l’offrande de messe. Dans la communion des saints, en demandant qu’une messe soit dite à une intention particulière (action de grâce
pour un événement heureux, intercession, supplication…), nous nous portons les uns les autres. Evidemment la grâce reste gratuite. Et toute intention est honorée, même sans offrande associée.
Le montant conseillé de l’offrande de messe est de 18 €.
>> Découvrir comment faire dire une messe
Le don du passage : le casuel
Le mot casuel vient de « cas » et désigne ainsi une offrande que l’on fait au cas par cas, pour des cérémonies particulières. On appelle casuel la participation donnée lors d’un baptême, d’un mariage ou d’obsèques. Cette contribution permet de participer aux frais généraux de la paroisse ainsi qu’aux frais exceptionnels occasionnés par ces célébrations.
Le montant des casuels est libre mais l’Eglise propose des repères tenant compte de la réalité des coûts. Entre 100 et 300 € pour un mariage ou des funérailles ; don libre pour les baptêmes. Chacun est appelé par ailleurs à donner en fonction des sommes engagées par ailleurs pour la circonstance.
Le don d’intercession : les cierges et troncs
Un cierge allumé fait mémoire d’une intention particulière ou laisse la trace de notre présence auprès du Christ ou d’un fardeau déposé à ses pieds. Allumer une bougie est une démarche très répandue, associée à une offrande versée dans un tronc. C’est un geste qui est fait par des fidèles comme par des visiteurs.
Allumer une bougie dans une église en laissant une offrande dans le tronc est aussi une manière de participer à la vie de l’Eglise.
« Aujourd’hui le Christ s’est manifesté au monde, il est la lumière qui dissipe les ténèbres. Marchez avec lui, pleins de confiance. Et que Dieu fasse de vous des lumières pour guider vos frères sur leurs chemins. »
(Bénédiction solennelle de l’Epiphanie)
Le don de participation : le denier
C’est la première ressource de l’Eglise, uniquement financé par le don des fidèles. Le denier est une démarche de justice. Il permet de faire vivre les :
- Prêtres. Ces derniers ont en effet accepté de ne pas s’engager dans une activité salariée afin de demeurer disponibles pour la communauté.
- Religieux à la retraite.
- Laïcs salariés.
Ce don permet à l’Eglise d’accomplir sa mission : annoncer la parole de Dieu, célébrer les grands moments de la vie et servir tout homme.
L’Eglise propose de donner l’équivalent d’une ou deux journées de travail ou 1% de son revenu annuel. Mais le montant de la participation relève d’un choix personnel. Le don au denier ouvre le droit à la délivrance d’un reçu fiscal, ce qui permet aux personnes imposables de déduire tout ou partie du don de leur revenu imposable.
Aujourd’hui seul un catholique sur dix donne au denier. Conséquence : il ne couvre que partiellement les besoins des diocèses et des paroisses, et c’est souvent le legs qui permet d’équilibrer les comptes. Pour donner au denier, vous trouverez dans notre église des enveloppes spéciales ou vous pouvez donner en ligne sur le site du diocèse.
Le don de transmission : le legs
Aucun de nous ne vit pour lui-même, et aucun n’est appelé à mourir pour lui-même. S’ouvrir à l’autre, c’est entrer dans la question de la transmission. Que vais-je transmettre ? Qu’ai-je envie de transmettre ? Cette belle et grande question est au cœur de la démarche du legs. Ceux qui nous ont précédé nous ont transmis la foi que nous avons reçue, à nous de donner à l’Eglise les moyens de continuer à la transmettre aujourd’hui et dans le futur.
L’Eglise est ainsi habilitée à recevoir des legs, des donations et des contrats d’assurance-vie par la voie de ses associations diocésaines qui sont totalement exonérées de droits de mutation. Le legs se fait sous respect de la réserve héréditaire (part du patrimoine légalement destinée aux descendants en ligne directe).
Pour faire un legs, regardez cette page du site du diocèse de Montpellier qui vous donnera les informations nécessaires ou demandez à votre notaire.