La confession ou sacrement de la Réconciliation
Quand se confesser à l’église St Cléophas ?
Les permanences hebdomadaires des confessions dans notre église sont :
- le jeudi soir à partir de 19h après la messe
- le dimanche après-midi à partir de 15h30
Dans les temps de l’Avent et du Carême, il existe des permanences de confession supplémentaires (voir affichage dans l’église et bulletin paroissial).
Qu’est-ce que le sacrement de réconciliation ?
Autrefois appelé confession, le sacrement de pénitence et de réconciliation est le signe de l’amour infini de Dieu. Dans ce sacrement, nous recevons le pardon de Dieu par l’intermédiaire du prêtre, pour nos péchés. Le pardon de Dieu est en effet toujours possible, si notre démarche de pénitence est sincère. En nous reconnaissant pécheur, nous croyons que l’Amour infini de Dieu est toujours le plus fort.
Le sacrement de la Réconciliation est un don de Jésus à chacun de nous pour que nous puissions recevoir sa miséricorde. Le Catéchisme enseigne :
« Le Christ a institué le sacrement de la Pénitence pour tous les membres pécheurs de son Église : avant tout pour ceux qui, après le Baptême, sont tombés dans le péché grave, et ont ainsi perdu la grâce baptismale et blessé la communion ecclésiale. C’est à eux que le sacrement de la Pénitence offre une nouvelle possibilité de se convertir et de récupérer la grâce de la justification. Les Pères de l’Église présentent ce sacrement comme « la seconde planche [du salut] après le naufrage qu’est la perte de la grâce. » » (CEC 1446)
Dieu aime chaque être humain, désire être en relation avec nous et a un plan unique pour nous dans notre marche vers l’éternité. Les péchés que nous avons commis et les péchés commis contre nous par d’autres ont perturbé le plan de Dieu pour nous. Cependant, Dieu, dans sa bonté, a mis en place un plan pour restaurer notre relation avec lui. Nous pouvons participer à son plan de restauration par le sacrement de la Réconciliation.
Quelle différence entre confession, réconciliation et pénitence ?
La confession est le nom traditionnel de ce sacrement mais il n’en désigne qu’une partie (le début). La confession est la reconnaissance de l’amour fidèle de Dieu et la rupture d’alliance avec Lui que notre attitude a occasionné.
Pourquoi se confesser à un prêtre et pas directement à Dieu ?
C’est Jésus qui dit à ses apôtres : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés seront pardonnés ; ceux à qui à vous ne les pardonnerez pas ne seront pas pardonnés » (Jn, 20, 19-23). Les apôtres et leurs successeurs – les évêques et les prêtres, leurs collaborateurs – deviennent des instruments de la miséricorde divine.
Qu’est-ce que le péché ?
Le péché est une offense faire à Dieu. « Contre toi seul j’ai péché. Ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait » (Ps 51, 6). Le péché se dresse contre l’amour de Dieu pour nous, et en détourne nos cœurs.
Comment se passe le sacrement de réconciliation ?
En bref
Selon les lieux et les prêtres, la manière dont se déroule la confession peut varier. Ce qui est important dans tous les cas, pour la personne qui demande le sacrement, est de nommer ses péchés (confession) et de s’engager à ne pas les recommencer (contrition). De son côté le prêtre écoute, propose une pénitence et donne l’absolution.
En détails
Nous nous mettons en vérité face à Dieu et nous lui demandons de nous montrer ce qui fait obstacle à l’amour en nous. On peut aussi faire un examen de conscience. Puis nous prenons la ferme résolution de ne pas recommencer les péchés que nous avons commis et d’éviter les occasions de pécher à l’avenir. En d’autres termes, éviter les personnes, les lieux, les choses et les activités qui ont tendance à précéder les péchés que nous commettons. Nous prenons rendez-vous avec un prêtre pour nous confesser et lui faisons la liste de nos péchés.
Le prêtre peut proposer une pénitence appropriée aux péchés confessés (souvent une parole à lire ou des prières à réciter).
Nous renouvelons notre résolution de ne plus commettre ces péchés en faisant notre acte de contrition : « Seigneur, j’avoue que je vous ai souvent offensé. J’en ai un profond regret. Je vous en supplie, pardonnez-moi mes infidélités et mes offenses ! Accordez-moi la grâce de ne plus retomber dans le péché, et d’en fuir les occasions. Je veux sincèrement réparer mes fautes, et en faire pénitence. ».
Comme pour chaque sacrement, la forme du sacrement de réconciliation est importante. Elle est constituée par les paroles d’absolution proclamées par le prêtre. La matière de ce sacrement n’est pas quelque chose que nous pouvons toucher, contrairement aux autres sacrements. Dans ce cas, elle est triple : la contrition, la confession et la pénitence.
Comment se préparer à recevoir ce sacrement ?
On peut se préparer à la confession en faisant un examen de conscience. Mais on peut aussi se placer déjà sous le regard d’amour de Dieu en choisissant un passage de Sa Parole pour y discerner son appel.
Pourquoi me confesser : j’ai rien à dire ou je dis toujours la même chose ?
Certaines personnes sont découragées de se confesser à l’idée de recommencer encore les mêmes péchés une fois l’absolution reçue. Le sacrement de la réconciliation ne transforme pas complètement. Cependant, il nous met dans l’humilité devant Dieu. En nous rappelant que Dieu nous aime malgré notre faiblesse, cette rencontre est essentielle.
Avec quelle régularité doit-on se confesser ?
Nous pouvons recevoir le sacrement de réconciliation à chaque fois que nous nous sentons appelé à le demander. Mais l’Eglise catholique demande de se confesser au moins une fois par an avant Pâques. On peut aussi le faire régulièrement, avant chaque grande fête par exemple.